Stéphane Mallarmé un coup de dés...  
BIOGRAPHIE
1865-1898
Stéphane Mallarmé  
 
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Sréphane Mallarmé
 

1865, il commence à travailler sur le poème qui deviendra L'Après-midi d'un faune, mais ce premier projet est refusé par le Théâtre-Français, il reprend son poème Hérodiade. Première version de Sainte.


Couverture des Hommes d'aujourd'hui
Couverture des "Hommes d'Aujourd'hui" février 1887, caricature de Lucque (voir le document)

En 1866, publication de poèmes dans la revue Le Parnasse contemporain. Séjour à Cannes chez son ami Lefébure, ou Stéphane fait "la rencontre du Néant". La publication de ses poèmes provoque son renvoi du Lycée de Tournon, il est nommé à Besançon. Début de la correspondance avec Verlaine.


Verlaine et Rimbaud
Verelaine et Rimbaud
Fantin-Latour, Coin de table (détail)

En 1867, mort de Baudelaire. Nomination de Stéphane au Lycée d'Avignon. Publication de ses poèmes en prose dans La Revue des Lettres et des Arts.

1868, séjour chez Frédéric Mistral à Maillane. Séjour à Bandol. Cette année marque la fin des deux années de doute métaphysique de Mallarmé.

1869, Stéphane commence à travailler sur Igitur.

En 1870, il se met en congé du Lycée et commence divers travaux de linguistique. Il salue la proclamation de la République après la défaite de Sedan.

En 1871, naissance d'Anatole Mallarmé. Installation à Paris, 29, rue de Moscou.


Anatole Mallarmé

En 1872, il rencontre Arthur Rimbaud au "Dîner des Vilains Bonshommes". Professeur au Lycée Fontanes.

En 1873, il fait la connaissance de Manet. Séjour en Bretagne. Hommage à Théophile Gautier, mort l'année précédente, avec le poème Toast funèbre.


Stéphane Mallarmé par Manet

En 1874, Stéphane fait la connaissance d'Emile Zola chez Manet. Il fait ses premiers séjours à Valvins, près de Fontainebleau. Il rédige une revue "La Dernière Mode".


Emile Zola, par Manet

En 1875, il emménage au 89 de la rue de Rome, à Paris.

En 1876, parution de "L'Après-Midi d'un faune". Préface à Vathek de William Beckford. Parution du Tombeau d'Edgar Poe.

En 1878, rencontre avec Victor Hugo.

Le 8 octobre 1879, mort d'Anatole. Maladie de Stéphane (rhumatismes aigus).

Grande période de silence…

Dès 1880, Stéphane Mallarmé commence le Tombeau d'Anatole, qui ne restera qu'à l'état de notes. Nouvelles crise de rhumatisme, convalescence à Valvins, il traduit L'Etoile des Fées de C. Elphinstone Hope.

1883, mort d'Édouard Manet, le 30 avril. Verlaine publie son article dans la revue Lutèce, Les Poètes Maudits.

En 1884, début des ses relations avec Méry Laurent, connue grâce à Manet. Publication en volume des Poètes Maudits. En octobre, nomination de Stéphane au Lycée Jeanson de Sailly, à Paris.


Méry Laurent

Parutions en 1885 de Prose, "Le vierge, le vivace…", "Quelle soie aux baumes…" dans La Revue indépendante. Mallarmé débute probablement cette année là son idée du Livre «explication orphique de la Terre...»

En 1886, "M'introduire dans ton histoire" paraît dans la nouvelle revue La Vogue. Mallarmé est chroniqueur théâtral dans La Revue indépendante.

L'édition définitive de "L'Après-Midi d'un Faune" paraît en 1887.

En 1888, Stéphane Mallarmé entre en relation avec l'éditeur belge Deman, déjà éditeur de Verlaine, qui fait paraître la traduction des poèmes de Poe, illustrés par Manet (à titre posthume).


L'éditeur belge Edmond Deman

En 1889, il participe à la souscription pour l'achat d'Olympia de Manet.


Olympia, de Manet

 

1890 : Conférences en Belgique sur Villiers de l'Isle-Adam, mort l'année précédente. Relations avec Pierre Louys, visite chez Monet à Giverny, relations épistolaires avec Paul Valéry.

Nouveaux problèmes de santé en 1891, Mallarmé réduit ses activités professionnelles. Rencontre de Valéry.

En 1892, Claude Debussy commence son Prélude à l'Après-Midi d'un Faune.

En 1893, Stéphane Mallarmé fait valoir ses droits à la retraite.

1894, conférences littéraires en Angleterre, parution aux Etats-Unis des Loisirs de la poste. Création du Prélude de Debussy.


Claude Debussy

En 1896, mort de Verlaine, Mallarmé lui succède comme Prince des Poètes.

1897, parution de Tombeau de Verlaine et du Coup de dés.

1898, Mallarmé manifeste sa solidarité à Zola, qui vient de faire paraître son "J'accuse" dans L'Aurore, et d'être condamné pour ce fait.

Le 9 septembre 1898, Stéphane Mallarmé est Accueilli aux portes de l'Eternité des Poètes…


«Tel qu'en lui même enfin l'éternité le change...»


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